samedi 1 décembre 2007

Im Memoriam Anne-Lorraine


Anne-Lorraine : l'Autre Jeunesse

Dimanche dernier, une jeune étudiante en journalisme avait été retrouvée en fin de matinée, agonisante, dans une rame du RER D en gare de Creil, après avoir été frappée de nombreux coups de couteau par un délinquant sexuel. Celui-ci, récidiviste d'origine turque, avait déjà été condamné en 1996 à cinq ans de prison pour un viol commis sous la menace d'une arme sur la même ligne du RER.

Laurent Dandrieu, journaliste de Valeurs Actuelles, avait eu l'occasion de rencontrer Anne-Lorraine Schmitt lors d'un stage à la rédaction du journal. Il nous donne son témoignage qui mérite d'être reproduit dans sa totalité :

"Face à ce qu’a subi Anne-Lorraine, face à ce que subit encore sa famille, qui porte sa peine dans le silence, la pudeur et sans aucun doute l’espérance surnaturelle, les vociférations des jeunes de Villiers-le-Bel paraissent bien dérisoires. Loin de cette jeunesse sans foi ni loi qui ne cesse d’en appeler à ses droits mais ne veut entendre parler d’aucun devoir, qui exige le respect mais n’en témoigne pour rien ni pour personne, et pas même pour elle-même, il est une autre jeunesse, qui intéresse beaucoup moins les médias. Pourtant cette jeunesse ne se reconnaît pas, bien souvent, dans la société qu’on lui propose et dans les fausses valeurs qu’on lui offre en modèle, mais elle ne se réfugie pas pour autant dans la protestation agressive et geignarde, dans la provocation nihiliste. Elle préfère aux revendications le service, aux vociférations un discret engagement pour que le monde s’améliore. Elle ne brûle pas de voitures, elle les utilise pour des convois humanitaires. Elle ne pleurniche pas pour obtenir des gymnases qu’elle bombarde de cocktails molotov aussitôt construits, elle préfère organiser des pèlerinages ou des veillées de prière. Elle ne trompe pas son ennui avec des tournantes, mais manifeste pour défendre la vie ou va visiter des personnes âgées. Elle n’invective pas, elle se bat, paisiblement et sans haine, pour des convictions, pour que les valeurs chrétiennes et humanistes sur lesquelles s’est bâtie notre civilisation survivent. Anne-Lorraine était, jusqu’à dimanche, un membre anonyme de cette autre jeunesse. Parce qu’elle est morte pour avoir défendu sa pureté, parce qu’elle a résisté à l’ignominie avec un courage puisé dans sa foi, elle en est devenu l’honneur."

jeudi 6 septembre 2007

Vive Tintin au Congo!!!


Personne n'est sans savoir les misères que cet authentique chef d'oeuvre de la culture européènne et francophone vient de subir.

On a tenté d'interdire Tintin au Congo.

Cette bande dessinée, indéniable témoin de l'aventure coloniale belge, incontournable compagnon des enfants dans leurs premier pas dans le 9ème art, résume de manière quasi-historique la vision qu'avait le monde occidentale de l'Afrique au "temps béni des colonies". Ah, c'est certain que l'Afrique d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec l'Afrique des temps jadis et du paternalisme européen envers des peuples que l'on croyait pouvoir mener à notre niveau de conscience et de technicité... naïfs que nous étions!

C'est vrai, l'Afrique d'aujourd'hui nous montre quotidiennement quel bon en avant elle a fait en chassant le "toubab". Elle est pacifique, on y vit paisiblement, on n'y meure pas de guerres, de famines, ni d'épidémie. Quel monstre cet Hergé. Nous montrer un Congo peuplé d'animaux exotiques, de tributs sympathiques, d'africains étudiants sur les bancs d'une école.

Au fil de cette histoire, Tintin est tour à tour professeur, médecin, pacificateur non-violent. Il réussit le tour de force incroyable de réconcilier deux tribus, les Babaoru'm et les M'atuvu!... Peut-être serait-il inspirer de revenir aujourd'hui s'occuper des affaires du Darfour!

Heureusement, la demande de cet étudiant congolais, M'butu Mondondo Bienvenu a été déboutée. Seul la haine de la Belgique, de l'Europe, et par là des anciennes nations colonisatrices et la rancune dû à la frustration de la colonisation l'ont poussé dans cette voie.

L'Europe, Monsieur Bienvenu-le-mal-nommé, aimez là ou quittez là. Et si vous choisissez de l'aimer, alors aimez avec elle toute sa culture y compris sa littérature et ses bandes-déssinées.

Nous devons plus que jamais être en tête du combat pour la sauvegarde de notre civilisation contre les attaques moralistes et révisionistes de ce genre. Plus que jamais, et pour citer la foule congolaise accueillant le reporter du Petit Vingtième, crions avec eux :" Vive Tintin, vive Milou, vivent Tintin et Milou!".

mercredi 5 septembre 2007

Famille! Relève-toi!



S'il est un fait sociétal largement occulté par nos responsables politiques, c'est bien entendu la famille et son rôle au sein de notre société. En effet, pour que l'on parle aujourd'hui de famille, encore eut-il fallu que celle-ci soit "décomposée", "recomposée", mono-parentale" ou bien encore "homo-parentale". Mais qu'en est-il alors de cette famille reposant sur le curieux et obsolète modèle suivant : un père, une mère et des enfants? Quel nom lui donner à celle-ci? Nos intellectuels bien-pensants pourraient d'ailleurs s'y essayer et ne tarderont pas à nous trouver une formule dans le style :"Famille hétéro-parental de type archaïque".



Passons outre l'anecdote et essayons de comprendre pourquoi la famille, socle de la société et base de la civilisation, est la grande absente du débat public. Tout a été fait depuis une trentaine d'années pour en réduire l'importance, en saper l'autorité, et finalement, en minimiser l'existence même.Depuis la loi du 4 juin 1970 supprimant la notion de "chef de famille" au profit de l'autorité parentale conjointe, loi qui pourrait apparaître comme une avancé vers plus d'équité mais, qui, en réalité, n'est qu'une mise à mal de l'autorité paternelle, colonne vertébrale de la famille, jusqu'à l'actuel et démagogique débat sur l'homo-parentalité, nous avons assisté au recul de la notion même de famille. Or, cette famille est indispensable à la pérennité de la vie sociale. Refuge par certains points de vu, mais aussi base de départ dans la vie, le cercle familiale est uni autour de la notion d'amour. Cette notion même d'amour est d'ailleurs galvaudée de manière infâme par la société médiatique qui n'en retient que le sexe pour n'en faire qu'une marchandise pornographique. Dans notre pays, nous pouvons observer à ce sujet, que la dégradation de l'image de la famille suit une courbe descendante parallèle à celle de la foi chrétienne pourtant base de notre civilisation.


Cette famille traditionnelle est un roc sur lequel peut venir se briser la pseudo-culture médiatique. En effet, c'est au sein de la famille que se forge les mentalités. Et ceci n'est pas acceptable par ceux qui voudraient par le biais de la télévision ou de l'éducation nationale imposer leur manière de voir le monde. La multiplication et la généralisation de la culture superficielle des jeux médiatiques n'a qu'un but, celui de rendre obsolète la culture familiale transmise de générations en générations. Faire passer le père pour un "vieux con", voila le but recherché. Il en va de même avec la scolarité .Ce qui est apprit comme une vérité intangible au sein de l'école par des instituteurs et des professeurs fabriqués dans le moule des universités et des IUFM ne peut être contredit par des parents qui seraient immanquablement taxés de réactionnaires s'ils remettaient une seconde en doute ce que la sacro-sainte éducation nationale enseigne à nos chères têtes blondes. L'éducation nationale a déjà détruit le catéchisme, il lui reste encore la famille à abattre.La famille est de la même manière, un écueil aux discours politiquement et moralement correcte de nos hommes politiques, de nos "marketeurs" et de nos commerciaux qui doivent pour imposer leurs idées et leurs marchandises passer outre la famille, et, pour ce faire, tenter de la ridiculiser, d'en faire une notion "has been".Il est donc évident que pour nos décideurs politiques, médiatiques, commerciaux et financiers, la famille est devenue un ennemi terrible qui est en mesure d'ériger des barrières filtrantes dont elle est maîtresse ne laissant passer uniquement ce qu'elle aura décidé de laisser passer.En imposant économiquement à deux parents de travailler, on force les familles à avoir très tôt recours à la garde en crèche. Le lien maternel est ,par ce phénomène remplacé de manière plus ou moins consciente par un lien soi-disant social multiculturel imposé. En faisant des personnes âgées des charges pour les familles, on force les famille à avoir recours à des maisons de retraite, véritables mouroirs dans bien des cas. Qu'on les appelle seniors lorsqu'ils ont un revenu suffisants pour être des consommateurs ou bien "vieux" lorsque l'on insiste sur le fait qu'ils ne sont plus bons à rien économiquement, on tente de les séparer de leur cadre familiale en en faisant une population à part. La société pousse dans les deux cas à éloigner le lien familiale et affectif intergénérationnel. Or on le sait tous, un enfant apprend autant de choses et des choses bien différentes au contact de ses grand-parents qu'à celui de ses parents, tout en ayant un rapport d'autorité moins accentué. Mais aujourd'hui, en ce qui concerne nos grand-pères et nos grand-mères qui nous ont tant appris, on est en droit de se demander si la tendance de la société actuelle ne serait pas à la solution de l'euthanasie.La tentation d'éloigner les générations en séparant les extrêmes peut se faire de manière encore plus terrible. La civilisation de l'enfant roi impose aux familles d'avoir moins d'enfants. Tout enfant supplémentaire est susceptible de devenir une charge supplémentaire. En réduisant économiquement le nombre d'enfants, on réduit l'importance de la famille et les familles nombreuses sont de plus en plus montrées du doigt comme irresponsables. Il est bien évident que même avec deux salaires moyens, il est impossible d'offrir tout le confort matériel imposé par les publicitaires à 4 ou 5 enfants. D'où la généralisation de la contraception et le recours à l'IVG pour certaines mères qui ne comprennent sans doute pas qu'avoir des enfants est avant tout une grande chance pour l'avenir.


C'est pourquoi il est indispensable de revenir à une politique de promotion de la famille, de promotion de la vie, et de faire en sorte que fonder une famille ne soit plus infamant mais redevienne un fierté, il en va de l'avenir de nos enfants, de notre avenir et de celui de toute notre société. Ne disons plus, quand le bâtiment va, tout va, qui est une vision économico-financière de la société, mais disons "quand la famille va, tout va"!

lundi 21 mai 2007

Un Week-end niçois et militant!

Ce week-end, plusieurs activités ont eu lieu dans Nice...


Vendredi 18 tout d'abord, le Cercle Royaliste de Nice organisait une conférence sur le thème du syndicalisme en France , hier, aujourd'hui, et son implication dans la vie économique et sociale de notre pays. Devant une grosse vingtaine de jeunes lycéens, étudiants et jeunes professionnels, la conférencière , une jeune professeur d'histoire géographie a réussi un coup de force en faisant un brillant exposé, appréhendant le syndicalisme sous un angle à la fois social, politique et philosophique. La formation intellectuelle de notre jeunesse étant un atout majeur pour la réussite de nos actions futures, nous pouvons encore remercier les responsables du Cercle Royaliste de Nice pour cette conf'.


Le
lendemain, samedi 19, une délégation d'une dizaine de jeunes du FNJ Nice faisait un périple jusqu'à Gênes pour soutenir une action organisée par Forza Nuova. Sur le thème Travail, Santé, Logement, priorité aux italiens, et après une longue mise en place, un cortège a serpenté à travers les rues de Genova et principalement dans les quartiers populaires de la ville. Escorté par un impressionnant dispositif policier, le défilé a réussi à éviter les éternels provocateurs de la gauche socialo-marxiste qui avaient pour les besoins de la cause organisé un inutile contre-défilé. Le défilé s'est terminé par le discour attendu de Roberto Fiore, de Forza Nuova. Le FNJ Nice a déroulé sa banderole en soutient à leurs voisins italiens.



Au même moment, à Nice, Nissa Rebela organisait la "Journada Nissarda", place Arçon au coeur de la cité des fleurs. Danses traditionnelles, chants et mets locaux, tout était fait pour mettre en valeur la vieille culture niçoise et dire à tous les progressistes chagrineux que le niçois sont fiers de leurs traditions et qu'ils ne se laisseront faire, ni par l'impérialisme mondialistes uniformisateurs, ni par les défaitistes qui pensent que ceci n'est que du folklore voué à disparaitre... ce sont ces défaitistes qui disparaitront avant que ne s'éteigne la flamme des traditions niçoises!




Aucun lien entre ces trois évenements, penserez-vous?... et bien détrompez vous car la formation intellectuelle, la solidarité européènne et la défense de nos traditions et de nos langues sont un combat commun, un combat contre le mondialisme et son avatar l'individualisme. Fiers d'être niçois, français et européens, les niçois de l'AF, du FNJ et de Nissa Rebela ont démontré ce week-end que la défense de l'identité nationale si chère parait-il à notre nouveau président, passe par la formation, le respect de nos traditions, et la solidarité avec nos camarades européens.

dimanche 13 mai 2007

Nissa Rebela, une force montante.

A mille lieues des idées trop largement repandues par de mauvaises langues, Nissa Rebela anime en partie la résistance à la dictature du politiquement correct au quotidien dans les rues de Nice. Nissa Rebela, issue du Bloc-Identitaire, est de ceux qui combattent la médiocrité institutionnelle, le jacobinisme centralisateur et euro-bruxellois, et la compromission idéologique. Découvrons ensemble ce mouvement qui lutte pour le maintient des traditions et la survie, à travers elle, mais aussi à travers la politique, de notre nation et afin que le nationalisme ne soit pas un vain mot, un moyen, mais un but à atteindre pour la liberté, la sécurité et l'épanouissement de nos compatriotes.
Que propose Nissa Rebela?
Au niveau local :
Reconnaissance du pays niçois sur le plan institutionnel et politique. En effet, le pays niçois est une entité cohérente d'un point de vu historique, géographique et culturel, la tutelle de le lointaine Marseille ignorante des problèmes quotidiens rencontrés par les habitant du Comté de Nice n'est pas politiquement acceptable. En rapprochant les réalité institutionnelles des réalités humaines, on redonne au politique sa fonction premiere, celle de la gestion de la cité.
Aménagement et protection du littoral. L'écologie est devenu une préoccupation fondamentale du citoyen. Le bétonnage systematique de notre littoral et de nos montagnes (vallée du Var) depuis une quarantaine d'année est un fléau qui ne peut plus durer. L'expansion du tout économique a vécu et il est plus que temps de nous pencher sérieusement sur les problemes d'infrastructures et de respect de l'environnement.
Au niveau national :
L'arret de l'immigration, l'expulsion des immigrés clandestins, l'expulsion des délinquants d'origine étrangère, l'arret des constructions de mosquées dans nos villes ( à Nice notamment) est devenu une priorité pour la sauvegarde de notre civilisation en danger constant de submergement par des vagues incessantes quoiqu'en disent les média de personnes fuyant la misère de leur pays pour vivre des subsits de notre trop généreux systême de protection social et de l'assistanat généralisé. Les actions contre l'entrée de la Turquie dans l'Union Européènne vont dans le même sens. Istambul deviendrait alors un véritable Cheval de Troie dans une Europe déjà affaiblie par l'omniprésence de la très moralement correcte pensée unique.
La réaffectation de la police dans sa premiere mission qui se trouve être la lutte contre la délinquance. Il est un fait que la délinquance routière n'est pas la premiere délinquance. L'on voit bien que l'automobiliste vache à lait est toujours plus solvable que l'aggresseur de personne agées ou que le trafficant de canabis de la sortie des lycées. Il faut renverser l'ordre des priorités pour que la Sécurité Publique devienne la mission N°1 de nos forces de l'ordre.
Au niveau social :
Réintroduire le modèle familliale traditionnel face aux modèles destructeurs de la nation que l'on nous impose à longueur de journée, famille décomposée, recomposée, monoparentale, et bientôt, homoparentale, par une politique de promotion de la famille, par le salaire parental, par l'acces prioraitaire aux familles françaises à la propriété, par l'acces prioritaire aux français à l'emploi, et par l'exclusion des étrangers en situation irrégulière du systeme de santé et de protection sociale.

Vaste programme... esperons qu'à l'avenir, il sera possible de réunir toutes les forces de bonne volonté dont manifestement Nissa Rebela fait partie pour pouvoir ensemble combattre l'ennemi commun qui plonge notre nation, notre civilisation et nos cultures dans un marasme moral, civilisationnel, politique, économique et spirituel sans fond. Seul nous ne pouvons RIEN, ensemble, nous pourrons TOUT.

mardi 8 mai 2007

Le Hold-Up electoral de Sarkozy


En prenant au bas mot 950000 voix à Jean-Marie Le Pen au 1er tour, et en étant largement élu au second tour avec pres de 53% des suffrages exprimés, Nicolas Sarkozy a manifestement réussi son OPA hostile sur les idées défendues depuis plus de 30 ans par le Front National.

Rien d'étonant à cela me direz-vous?... Quelle misère d'entendre toutes ses personnes certaines 3 jours avant le scrutin de voir le leader historique de la droite nationale, sociale et populaire réiterer son "coup du 21 avril", dire qu'il fallait s'y attendre.

En reprenant les thèmes de l'immigration, du pouvoir d'achat des français, de l'insécurité et de la défense de l'identité nationale, la campagne electoral a basculé sur le territoire jusque là interdit du FN. La "lepenisation des esprits" a battu son plein et Nicolas Sarkozy ne s'en est pas privé. Rêvant d'acceder à la magistrature suprême depuis sa jeunesse, et pas seulement en se rasant le matin, il a toujours su aller dans le sens du vent. Celui-ci devrait d'ailleurs remercier Jean-Marie Le Pen pour lui avoir montré le chemin du palais de l'Elysée. L'ancien ministre de l'Interieur a fait de belles promesses durant toute sa campagne, des belles promesse qui ont séduit beaucoup d'electeurs véritablement patriotes pour qui la renaissance de la nation n'est pas une chimère, mais un but à atteindre. Que fera-t-il de ses promesses, l'avenir nous le dira. Cependant, nous sommes en droit de craindre qu'il ne s'agissait là que de parole destinées à capter la frange nouvelle de l'electorat Front.
Mais dire aux gens ce qu'ils veulent entendre à des fins electorales, est-ce là l'art de la politique?
Entre Nicolas Sarkozy droitisant don discours pour gagner et Ségolène Royal instaurant ses fameux "débats participatifs" pour lui construire un programme qui plaise à un large panel d'electeur, nous sommes à 100 lieues de la politique qui est avant tout l'art de la gestion de la cité.
Un homme politique est une personne de conviction. Il doit faire passer ses convictions au plus grand nombre de manière à gagner sur le programme qui émane de celles-ci. Dans le système républicain electif, c'est l'inverse qui se met en oeuvre. En effet, les candidats n'ont que très peu d'idées propres et cherchent à coups de sondages et d'études de marché à savoir ce qui serait susceptible de plaire au plus grand nombre. Le fait que le vainqueur de cette election présidentiel le soit sur un programme eminament sécuritaire et national prouve que les idée nationales sont fortement encrées dans l'opinion des français. Une fois au pouvoir, les élus oublient bien souvent leurs promesses. Les français sauront leur rappeler lors des prochains scrutins nationaux.
C'est pour cela que le combat des idées doit continuer. Les victoires idéologiques précedant toujours les victoires electorales, il est plus que jamais nécessaire de poursuivre les efforts nécessaires à la "libération" de notre nation. Monarchistes, nationalistes et identitaires ont aujourd'hui le devoir de se battre dans la même direction pour faire triompher la nation contre ses plus farouches adversaires qui, utilisant le discours nationaliste pour être élu, n'en sont pas moins des apotres de la division de la nation et de sa dilution pour le ma dire sa dissolution dans des instances internationales au premier rang desquelles figurent l'Union Européènne, et bientôt l'Union Mediteranée.

Demain nous appartient!

dimanche 6 mai 2007

1er mai 2007, jeunesse de Nice? Présente!















C'est après un périple de 13 heure de bus à travers les paysages bucoliques et néanmoins nocturnes de notre chère nation que les jeunes insoumis niçois, dans le cadre circonstanciel du FNJ ont foulé le pavé de la capitale pour le traditionnel défilé de tous les nationalistes rendant ainsi hommage au plus illustre des combattants français: Jehanne d'Arc!















Drapeau niçois en tête pour montrer que, fiers d'être français et de montrer un attachement inconditionnel à la nation, la jeunesse niçoise n'en oublie pas pour autant son identité propre et que c'est en respectant les valeurs traditionnelles de son identité qu'elle défend le mieux les valeurs nationales de la France.

La Nation monarchique par essence


On a souvent tendance, dans le discour dominant, à confondre la nation et la république. C'est une grave erreur tant sémantique bien sûr, mais conceptuelle principalement. Contrairement à ce que nous inculque chaque jour l'idéologie post-révolutionnaire, la république est non seulement distincte de la nation, mais encore, en opposition avec celle-ci.
D'un point de vue culturel, on peut dire que la république s'est substituée à la nation en privant celle-ci de ses qualités intrinsèques et en semant le doute et la confusion dans l'esprit des français.

Le terme Nation vient du latin "nascere" qui signifie "naître". Il y a donc une origine commune aux éléments constitutifs de la nation, origine sur laquelle peuvent se greffer, au cours des siècles, d'autre éléments à la condition sine qua non que ceux-ci soient compatibles avec celle-là. Elle n'est donc ni sectaire, ni renfermée sur elle-même, mais, se protegeant, elle n'est pas non plus ouverte à des éléments perturbateurs, voir, destructeurs, qui seraient susceptibles de nuire à son développement et à son harmonie.

La France est donc née d'une somme de fondements spirituels, ethniques et culturels sur un territoire donné. Sans être une île, la France a la chance d'avoir des frontières naturelles à l'interieur desquels, se sont forgés les éléments constitutfs de la nation, un peuple, une langue, une culture et une religion qui forment aujourd'hui, un patrimoine commun.

A l'inverse, la république ne reconnait aucun patrimoine commun. Elle ne reconnait pas le peuple en accordant la nationalité à tout un chacun quelles qu'en soient les motivations. Elle ne reconnait pas la langue en imposant une langue étrangère dominante comme langue "internationale", en détruisant la beauté du français par media interposés et en délaissant nos vielles langues provinciales symbole de notre identité propre. Elle ne reconnait pas la culture en mondialisant le cinéma et la musique, en pervertissant les arts traditionnels et en dégradant l'architecture. Enfin, anticléricale sous couvert de laïcité, elle ne reconnait pas la religion de nos pères en conspuant régulièrement l'Eglise Catholique et en favorisant l'émergence de religions étrangères à notre civilisation.

La république étant l'antithèse de la nation, en France, la nation ne peut avoir comme véritable défenseur que la stabilité, la continuité, l'unité et la responsabilité en vu du développement et de l'épanouissement des habitants de la cité. L'harmonie doit être le maître-mot de la politique. Cette harmonie ne peut être engagée par les hommes et par mandats electoraux successifs, ceux-ci étant bien trop versatiles et trop occupés par leurs propres interets et notamment par la prise et la conservation du pouvoir.

Le ciment de cette harmonie ne peut être que d'essence monarchique. En effet, seul le souverain absolue et héréditaire peut mener une action dans le seul et unique but de la recherche du bien commun. N'étant pas l'élu d'une faction du peuple contre une autre, il partage avec le peuple tout entier un même héritage, celui de la France.

samedi 28 avril 2007

Catherine Ségurane, une héroïne authentique


S'il est un fait militaire historique dont les niçois peuvent être fiers, c'est la résistance que le peuple de Nice a opposé à une armée incroyablement puissante face à laquelle, il était techniquement impossible de prendre le dessus.
Nous sommes en 1543, le roi de France, François Ier, qui 20 ans auparavant avait juré renoncer aux droits de la couronne de France sur le Comté de Nice décide de prendre la ville de force avec son récent allié Turc, Soliman le Magnifique. La situation géopolitique de l'Europe du XVIème siècle est marquée par l'opposition entre le Royaume de France et l'Empire de Charles Quint.
Le 2 Aout 1543, le siège commence, et c'est plus de 120 galères franco-turcs qui se présentent face à la ville de Nice. Celle-ci oppose une résistance acharnée durant un peu plus d'un mois. Outre la garnison, c'est le peuple niçois lui-même qui organise sa défense. Des milliers de bouletsde canon détruisent la ville basse (actuel vieux Nice) mais il en faut plus pour faire capituler le fier peuple niçois. L'exemple le plus marquant de cette résistance est l'action de Catherine Ségurane, simple blanchisseuse, qui n'a rien des héros courtois, masculins et chevaleresques que l'on vénère alors. Cette femme, qui du haut des restes de muraille arrangue la population à résister encore et toujours aux assauts franco-turcs restera à tout jamais dans la mémoire collective du peuple de Nice. Le témoignage de niçois présents lors des faits veut qu'avec un battoire, qu'entant que blanchisseuse elle devait manier avec une certaine dextérité, elle aurait frappé un porte-étandard turc et lui aurait pris son drapeau marqué du Croissant islamique. La légende moins courtoise suggère qu'elle aurait ensuite, par fierté et mépris montré aux assaillants une partie charnue de son anatomie...
Quoi qu'il en soit, et bien que certains historiens se plaisent à dire qu'il s'agit d'une légende, tout porte à croire que le fait est bien réèl, ne serait-ce que la construction d'un monument à sa gloire datant de 1574 (à l'emplacement de l'actuel bas-relief posé en 1923), soit 30 ans après les faits, donc devant des contemporains de l'héroïne.
La ville, partiellement détruite fut libérée des incessant assauts franco-turcs par l'arrivée le 8 septembre 1543 d'une armée de secour à la tête de laquelle se trouvaient Charles Quint et Charles III de Savois. La comté et la ville de Nice furent dévastés, mais l'honneur fût sauf!

Aujourd'hui, le culte de l'héroïne prend tout son sens face à un centralisme jacobin et Euro-bruxellois de plus en plus présent dans le quotidien des niçois. Contre toute idée saugrenue d'indépendance, il est temps qu'une certaine autonomie soit octroyée* aux provinces de France pour que soit préservé la diversité culturelle qui est le ciment réel de notre unité nationale. La diversité culturel ne peut se faire par l'apport d'éléments extérieurs et incompatibles avec notre civilisation, la diversité culturel à la française ne peut se concevoir que par le respect des traditions, des langues et des coutumes locales ancestrales.

*Et comme le souligne le sous-titre du blog, les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent!

vendredi 27 avril 2007

Similitudes de programme?


Joli montage pour une affiche electorale qui prend tout son sens...

Sortons de la Matrice républicaine


Quelle beau slogan, quelle belle affiche. L'Action française nous a souvent habitué à de belles affiches, mais celle-la sort de l'ordinaire. Reprenant le graphisme du célèbre film américain Matrix, elle a un visuel qui détonne, elle parle. "Sortons de la matrice républicaine", comment trouver un message plus simple?
Nous sommes tous dans cette matrice. La société polluée par des dizaines d'années de propagande et de déclin moral nous ordonne de penser comme elle le désire. Gare à celui qui devierait de la ligne de pensé unique de la matrice républicaine, celui-ci serait un déviant, un fasciste, un terroriste en puissance qui voudrait contrecarrer le plaisir artificiel que la matrice soumet aux hommes en superposition du monde réel... comme étant le monde réel.
Ce que les frères Wachowski ont créé avec beaucoup de talent dans le cadred'une série de films de science-fiction, nous le vivons chaque jour par la publicité, les discours politiques, l'émergence des minorités dans notre visuel quotidien, les loisirs et le football comme un monde virtuel qui devra apporter la paix et la prosperité, l'abrutissement général et transformer l'homme en un simple consommateur le privant de toute transcendance et donc de raison d'ête et d'esperer. Oui, décidement, j'aime cette affiche qui, outre son aspect esthétique certain est un véritable appel à la libération. Cette campagne revet une considération philosophique qui sort du simple cadre politique et doctrinal habituel. Esperons que nous la verrons partout sur nos panneaux d'affichages et sur les pilliers de nos ponts. Merci à l'Action française, agitatrice depuis 1899!

Saine lecture, le dernier Sévilla


Jean Sévilla nous avait déjà habitué par le passé à en découdre avec le politiquement correct. Après les excellents "Le Térrorisme Intellectuel" et "Hitoriquement Correct" cette fois, il frappe dur, là ou ça fait mal. Bien entendu, pas un mot dans la presse, pas une invitation sur un plateau de télévision pour présenter au public son dernier ouvrage "Moralement Correct" bien sous-titré : "recherche valeurs désespérement".
Sévilla, fin observateur de notre temps met les pieds dans le plat. Il passe en revue toutes les incohérences de notre monde contemporain égratignant au passage journalistes, enseignants, politiques et autres moralistes. C'est à la fois drôle et malheureusement tellement triste de vérité. La civilisation du plaisir et du loisir remplace celle du travail et du devoir. Cela conduit à des abérrations drôlissimes. Si Sévilla a dû prendre un malin plaisir à écrire cet ouvrage, vous n'en prendrez pas moins en le dévorant.

Jean Sévilla, Moralement Correct, chez Perrin 18€